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Page:Créquy - Souvenirs, tome 10.djvu/174

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était certainement un des plus savans publicistes et des écrivains les plus distingués du XVIIe siècle. C’était celui dont la fille unique avait épousé Gaston de Foix, le dernier de la royale et valeureuse maison de Grailly.


NARBONNE-PELET.

Origine : – Manfred, Vicomte et souverain de Narbonne, qui comparaît avec sa femme Adétaïs et leur oncle Emmerik, Archevêque de Narbonne, dans une charte datée des Kalendes de mars, en l’an du salut 910. — Qualifications héréditaires : — Par la Grâce de Dieu, Vicomtes des Métropole et Cité, Viguerie, Campanies et pays de Narbonne ; Proconsuls des Gaules, Advoués, Protecteurs et Patrons des IV Évêchés ; — Comtes et Captals de Melgueil, de Maguelonne, d’Alais et de Sostamion ; Princes de Zanthe, Amiraux de Jérusalem et de Syrie ; — Vicomtes et Barons de Salgas, Fontanès, Vicq, Montmirat, Combas, Montlésan Mauressargues et autres lieux ; Viguiers et Châtelains royaux de Sommièvres ; Vidames de Mende, etc. — Bernard de Narbonne, surnommé Pelet à cause de son mantel tranché de menu vair et de blanche hermine, était le père de cet illustre Raymond Pelet Comte de Melgueil et d’Alais, dont tous les historiens des Croisades, et notamment Guillaume de Tyr, ont exalté de concert et comme à l’unisson, la vaillance et la beauté, la piété, la puissance et la magnificence.