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DÉFI
DE SIMON DE JOINVILLE,
SIRE DE GEX ET PORTE-ORIFLAMME DE FRANCE,
À PHILIPPE, COMTE DE BOURGOGNE[1].



À Messire Phepippes Comte de Bourgogne, Symon
de Joynville Sire de Jaix, SALUT.

Come voz avez printz guerre o mon Seigneur le Daulfin de Vyenois, à cuy suis je home lige et quy a prins ma sueur a femme, il ma requiz que ly aydoye, et sapchiez que ne me pourroye pluz tenir que ne ly aydoye en toutes magnieres que il me vodra comander.

Escript suz l’aultel de l’ecclize de Jaix, le iour de la Feste S. Jehan le Baptist, aprez Vespre, en l’an N. S. J.-C. M.CCC...VI. et ce est Loyz Burchard, mon herauld poursuifvant, quy vos faict de par moy signifiance.

  1. Ce document, qui provient du chartrier de Créquy, est d’autant plus precieux qu’il était complètement ignoré des généalogistes, et même du Père Anselme qui n’a pas connu l’existence de la Dauphine, sœur de Simon de Joinville. (Note de l’Éditeur)