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Page:Créquy - Souvenirs, tome 10.djvu/21

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Boylesve, 1212, avec le titre de Chevalier, dès l’origine[1].

De Saint-Mauris-Chatenoy, 1212 (Scutifer).

D’Escorailles de Montferrand et de Fontanges, 1212 (Dominus Comptor)[2].

D’Espinay-Saint-Luc, 1217, (Eques Ducis).

De Beaufort et de Custine, 1217, (Donzels).

De Récourt et Leys de Rupelmonde, 1219, (Dom. Castell.).

Du Merle de Blambuisson, 1220, (Dom. Patro).

O’Mahony de Carbrye, 1220 (Thanist).

De Berghes-Saint-Winox, et d’Esterno

De Bermond d’Anduze, de Vachères, d’Aletz et du Caylar de Thoyras, 1221, (Miles).

De Montaut de Bénac de Navailles, 1225 (Dom. Dominus)[3].

  1. Vous voyez, Monseigneur, que je ne vous parle pas seulement des gens de qualité. Chérin m’a dit que ces honnêtes et anciens Boylesve existent encore en Saumurois dans un vieux château. Je me sens pénétrée d’intérêt et de vénération pour ces bons gentilshommes qui ont trouvé moyen de conserver leur noblesse avec une intégrité rigoureuse, et néamoins avec une simplicité si loyale et une modestie si parfaite qu’ils n’ont seulement pas eu la pensée d’ajouter un article datif à leur nom de famille. On les connaît dans l’histoire de Paris et d’Angers, depuis le règne de saint Louis, qui les estimait et considérait particulièrement, ainsi que l’abbé Ladvocat nous le témoigne en son ouvrage (Note de l’Auteur).
  2. Plusieurs seigneuries des provinces méridionales avaient le titre de Comptories, parce que la charge et la dignité d’Argentier féodal et grand Trésorier héréditaire de la Noblesse aux États-Généraux de la province étaient attachées à leur possession. (Note de l’Auteur).
  3. Dominus Dominus, formule indiquant la supériorité sur de