CHAPITRE VIII.
En exécution du rapport de Robespierre et du beau mouvement religieux qui s’ensuivit, la Convention nationale avait décrète que le peuple français reconnaissait l’existance d’un être suprême et l’immortalité de l’âme, ce qu’on inscrivit sur le portail de toutes nos églises. On y voyait également cette autre kirielle de formules obligatoires écrite en lettres énormes et couvrant la façade de tous les monumens publics : Liberté, Égalité, Fraternité, ou la Mort. Indivisibilité de la République Française. Haine aux Tyrans. Propriété Nationale. Mort aux Despotes et Guerre au gouvernement anglais. La république française avait le goût des inscriptions, et c’était à cet excès de manie pour les écritures en plein vent que l’empereur Adrien ou l’empereur Trajan n’y auraient fait œuvre. Constantin se moquait toujours de ces deux Augustes, en les appelant tapissiers de murailles