ingénieuse composition de cette princesse. C’était sûrement dans l’intention de populariser sa personne et peut-être sa famille, sous le triple rapport du patriotisme, du talent et de la simpticité ! Vous verrez que ce bel œuvre est un pâle dessin, composé d’une touffe de pensées jaunes, accompagnées d’un petit rameau de chêne avec une branche de je ne sais pas quoi. Le rameau civique et les pensées se trouvent réunis par un ruban tricolore, et voici l’inscription de cette allégorie :
Avis de l’éditeur. — On avait eu soin de faire copier la gravure enluminée de ce dessin qu’on devait ajouter aux Pièces justificatives, mais comme cet ouvrage et son éditeur ne jouissent d’aucune faveur auprès du gouvernement, on a cru devoir ajourner cette publication lithographique. On nous a fait craindre que les lois de septembre ne fussent applicables à la reproduction de cette innocente image.
Je vous dirai qu’en passant par Francfort, le général Dumourier y fit une déclaration, en date du 20 avril 1795, et qu’il a signé cette déclaration dont l’original est conservé dans les archives du cabinet austro-germanique. En voici la copie, comme je la tiens du Baron de Breteuil
« Ayant appris qu’on avait élevé quelques soupçons sur mes intentions, d’après une prétendue liaison qu’on dit exister entre moi et Philippe