Page:Créquy - Souvenirs, tome 9.djvu/247

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AVIS DES ÉDITEURS



Le seul journal qui ait attaqué l’ouvrage que nous venons de publier, est un journal qui porte un titre religieux ; il parait que l’auteur de cet article est un ecclésiastique ; il était bien facile de lui répondre, et c’est par égard pour son caractère sacerdotal qu’on n’a pas voulu lui répliquer dans les journaux.

Nous répondrons à M. l’abbé Guillon, à M. Bourmant, ou à ceux qui les ont fait parler,

1° Que la terre de Fontenay dont il s’agit se trouve à trois lieues d’Ambrières ;

2° Que cedit lieu d’Ambrières au Maine (et dans le bas Maine, ainsi que le dit positivement Mme  de Créquy), est l’ancien chef-lieu d’une Baronnie dont il est impossible d’ignorer l’existence, pour peu qu’on s’en informe dans le pays, ou pourvu qu’on prenne soin de regarder sur une carte de Cassini, ou qu’on se donne la peine d’ouvrir le Dictionnaire des communes de France (page 7, édit. de J. Smith, Paris, 1818) ;

3° Que la moitié de la terre de Fontenay relevait de la Duché de Mayenne et ressortait du parlement de Bretagne, ainsi que plusieurs autres terres seigneuriales du Maine, et notamment la Baronnic de Lavardin, autre domaine de la famille de Froulay-Tessé ;