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CHAPITRE V. — ANALYSE DE L’ODYSSÉE

harléïen (1800), de G. Dindorf (1827), dont la récension a été reproduite dans la collection Didot, enfin de Bekker (1858).

En outre, l’Odyssée a été plusieurs fois publiée à part, et surtout de notre temps, où l’on a mieux compris que les questions relatives à ce poème étaient jusqu’à un certain point indépendantes et en tout cas distinctes de celles qui touchent à l’Iliade.

L’édition de Baumgarten-Crusius (3 vol., Leipzig, 1822-1824) contient, en forme de notes, des extraits bien choisis du commentaire d’Eustathe et des principales Scolies. — G. Dindorf a donné en 1855, à Oxford, une récension nouvelle du poème. — Parmi les éditions récentes, les plus connues sont celles de J. La Roche (Leipzig, 1867-68) avec des Prolégomènes et 11 fac-simile de manuscrits, celle de A. Pierron (Paris, 1875), de A. Kirchoff (Berlin, 1879), avec de remarquables appendices sur l’a formation et la composition du poème, et enfin les éditions anglaises de W. Merry (1876-1878) et de H. Hayman, cette dernière encore inachevée. — Nous devons signaler aussi, à titre de tentative intéressante bien qu’à notre avis fort hasardeuse, la restitution de l’Odyssée dans sa prétendue forme primitive, c’est-à-dire éolienne, par G. Fick (Gœttingen, 1885).

Parmi les éditions à l’usage des classes, les plus dignes d’attention sont celles de H. Düntzer (1863), de J. H. Faesi (1849) et surtout de K. Ameis (1865-1871), avec des notes explicatives en allemand.