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412 CHAPlTItE VIII — HOMERE ET LES HOMERIDES

parties de Vltiade. D'autre part Plutarque rapporte que Lvcurgue recueillît les poésies d'Homère à Sa- inos, où elles lui Turent transmises par les Crcophy- liens'. Ceux-ci élaient donc entrés alors en partage du trésor littéraire qui s'était formé originairement entre les mains des Homérides. Ce sont là des faits qui nous permettent de nous représenter avec quel- que précision les échanges d'idées et de poésie que la simple vraisemblance nous obligerait d'ailleurs à concevoir, en l'absence même de tout témoignage. Pythagorc eut encore pour maître a Samos un des- cendant de Créophyle'. On ne peut douteren somme qu'il n'y ait eu réellement une famille samieDoe, qui, sans atteindre à la gloire des Homérides, tira quelque illustration, elle aussi, d'une culture héré- (Itlairc de la poésie épique.

��IV

��Aux aèdes succédèrent plus tard les rhapsodes. A quel innrnont ci; nouveau nom se substilua-t-il à riini-icn i:\ quelle fui :t l'orifrine sa signiliciition esscn- lielli!? Nous l'i^^noi'ons.

i>'élyinologie du mot reste encore à érlaircir'. Une

��1. l'liilari[iie, l.yciirgur, c. iv.

2, Porphjro, Vu de l'ylhag., 1 ; Jamblique, VU dr Pythag., 2.9: Di.iK I.aerco, Vi-s des pliilos., VIII, 2; Suidas, n^-fii-xifii: ApiiL'c, Florida, II, 15.

t, I)i-H l'.inUqiiilL', qucl'|ucn-ui)s 1c faisaient dériver de liESa;

lIinBtinUu) ft île iii:':;itv (rlianlcr», •\e lellc sorte que le mol. d'aprt»

<|iii rviioiii'ùrviil les premiers ii la citli.ire et dobilêri'at les vIl-ui pot'iiK s S.1I.S U's cliaiil<>r. on U'iiaiit ù la m:iii> uiil- branrlic de laurier M^u'i >l .><.! r.>rl ^lilUrile de romprerirti-e rommonl Ws deux

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