Page:Croiset - Histoire de la littérature grecque, t5.djvu/277

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
259
CONCLUSION

l’amour chez Théocrite, chez Apollonios, chez Méléagre. Mais cette veine est courte et rare. Le plus souvent, la poésie, à mi-chemin des deux sources profondes ou elle pourrait se désaltérer, languit et se fane ; elle en est réduite au bel-esprit, aux tours de force du savoir et de la versification, à une certaine noblesse académique ou à une élégance bientôt devenue banale. — Il nous faut maintenant revenir de quelques pas en arrière pour reprendre, avec Polybe, l’histoire des écrits en prose.