I. Épictète. — Manuscrits. Sur les mss. des Entretiens, voir l’édition de Schenkl, Préface, p. xxiv et suiv. Tous nos mss. dérivent du ms. d’Oxford no 251, Bodleyanus ou S (Saibantinus, autrefois à Rome dans la bibliothèque des Saibanti) ; ce ms. semble dater du commencement du XIIe siècle ; il renferme des scolies, qui ont été publiées à plusieurs reprises, en dernier lieu par Schenkl, dans son édition des Entretiens. Pour le Manuel, le classement des mss. reste encore à faire. Voir Schenkl, ouv. cité, p. 424. À défaut de scolies proprement dites, nous possédons un Commentaire continu de cet ouvrage, dû au philosophe platonicien Simplicius, qui vivait au ve siècle. Voir, ci-après, l’indication des éditions. — La paraphrase attribuée à S. Nil, dont il sera question dans ce chapitre, se trouve dans S. Nili opera, édit. Suarez, Rome, 1673 et dans l’édition de Schweighaeuser, t. V, qui contient aussi l’autre paraphrase anonyme.
Éditions. Pour les éditions anciennes, voir Schenkl, ouv. cité, p. lxii. Les plus connues sont celles de Trincavelli, Venise, 1535 ; de Jérôme Wolf, Bâle, 1560, avec traduction latine ; de J. Upton, Londres, 1741, accompagnée d’importants commentaires ; de J. Schweighaeuser, Epicteteæ philosophiæ monumenta, en 5 vol., Leipzig, 1799-1800, qui a marqué un progrès décisif ; de Dübner, dans la Bibl. Didot, Paris, 1848, avec les