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CHAPITRE II


Partie physiologique.


La physiologie de la greffe est encore fort obscure, malgré les études fort sérieuses dont elle a été l’objet. Sur ce point, de grandes dissidences existent entre les divers auteurs, et chacun en particulier explique à sa façon le mode d’action de la greffe sur la plaie. On comprend à priori les différents résultats auxquels ; sont parvenus les observateurs, car cette question, exclusivement histologique, peut varier selon la puissance des instruments employés et suivant le mode d’observation. Est-on parfaitement d’accord, encore aujourd’hui, sur certains points d’histologie normale ?…

Donc, rien d’étonnant à ce que les résultats de ces études minutieuses soient diversement interprétés. Je rapporterai une à une les diverses opinions, m’attachant à faire ressortir les points qu’elles ont de commun et qui suffisent, je crois, pour éclairer la question.

La physiologie de la greffe comprend diverses considérations relatives au lieu où elle a été prise, à l’individu qui l’a fournie (d’un nègre sur un blanc, de l’animal sur l’homme, etc.), enfin au processus de cicatrisation.