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LE COFFRET DE SANTAL
SIX TERCETS
À Degas
Les cheveux plantureux et blonds, bourrés de crin,
Se redressent altiers : deux touffes latérales
Se collent sur le front en moqueuses spirales.
Aigues-marines, dans le transparent écrin
Des paupières, les yeux qu’un clair fluide baigne
Ont un voluptueux regard qui me dédaigne.
Tout me nargue : les fins sourcils, arcs indomptés,
Le nez au flair savant, la langue purpurine
Qui s’allonge jusqu’à chatouiller la narine,