Page:Cros - Le Collier de griffes, 1908.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


AUX IMBÉCILES

Quant nous irisons
Tous nos horizons
D’émeraudes et de cuivre,
Les gens bien assis
Exempts de soucis
Ne doivent pas nous poursuivre.

On devient très fin,
Mais on meurt de faim,
À jouer de la guitare,
On n’est emporté,
L’hiver ni l’été,
Dans le train d’aucune gare.