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Page:Cros - Le Collier de griffes, 1908.djvu/13

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pénétrant... Lisez surtout la Science de l’amour, cruelle satire où toute mesure semble gardée dans la plaisanterie énorme... Car Charles Cros, il ne faut jamais l'oublier, demeure poète et poète très idéaliste, très chaste, très naïf, même dans ses fantaisies les plus apparemment terre à terre, cela d'ailleurs saute aux yeux dès les premières lignes de n’importe quoi de lui ».

Enfin je veux encore citer la phrase par laquelle Verlaine termine son étude :

« Mais Charles Cros est et restera l'un de nos meilleurs et, il faut le dire à haute et intelligible voix, en ces temps vaguement écolâtres, l'un de nos plus originaux écrivains en vers et en prose ».

Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de rien ajouter à ce jugement si net, si lucide et si complet dans sa brièveté.

A mon grand regret, il m'a été impossible pour des raisons dans le détail desquelles je n’ai pas à entrer, d’ajouter à ce livre l'ensemble des monologues de mon père qui n’ont jamais été réunis. Toutefois je n’abandonne pas l'idée de rassembler en un