Page:Cros - Le Collier de griffes, 1908.djvu/29

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DÉSERTEUSES


Un temple ambré, le ciel bleu, des cariatides.
Des bois mystérieux ; un peu plus loin, la mer…
Une cariatide eut un regard amer
Et dit : C’est ennuyeux de vivre en ces temps vides.

La seconde tourna ses grands yeux froids, avides,
Vers Lui, le bien-aimé, l’homme vivant et fier
Qui, venu de Paris, peignait d’un pinceau clair
Ces pierres, et ce ciel, et ces lointains limpides.