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III
Je t’ai suivie en satyre,
Et caché, je te regarde,
Blanche, dans l’eau babillarde ;
Mais ce nénuphar t’attire.
Tu prends ce faux lys, ce traître.
Et les joncs t’ont enlacée.
Oh ! mon cœur et ma pensée
Avec toi vont disparaître !
Les roseaux, l’herbe, la boue
M’arrêtent contre la rive.
Faut-il que je te survive
Sans avoir baisé ta joue ?
Alors, s’il faut que tu meures,
Dis-moi comment tu t’appelles,
Belle, plus que toutes belles !
Ton nom remplira mes heures.