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dame L***, qu’il serait inutile de me défendre davantage, et autant excité par l’aiguillon d’une vive et secrète curiosité, que par l’impossibilité de me soustraire aux offres pressantes de madame L***, je me déterminai à partir avec elle dans la voiture qu’elle avait amenée. Muni d’un peu d’or que je pris sur moi, je me résignai à m’embarquer dans un avenir d’aventures qui ne me permettaient nullement alors d’en prévoir la nature et l’issue : pouvais-je refuser à madame L*** cette espèce de réparation de mes déclamations satiriques ?…

Je passai quinze jours dans cette maison, traité d’une manière tout à fait généreuse et galante, et même fastueuse ; chaque matin je rédigeai la quotidienne de tout ce qui s’était passé sous mes yeux dans les vingt-