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que l’on encense dans cette mosquée. Nous parûmes donc inopinément devant l’adorable Joséphine. Parée des fleurs naissantes de la plus brillante jeunesse, elle comptait à peine sa dix-septième année ; la légèreté, la finesse de sa taille svelte, l’éclat de sa fraîcheur, tout en elle l’aurait fait prendre pour la sœur cadette de Flore :

« Son teint naïf brillait de ses couleurs,
» Ses seuls appas composaient sa parure,
» Et ses cheveux bouclés à l’aventure
» Flottaient au vont sous un chapeau de fleurs. »

Il y avait peu de temps qu’elle venait de sortir de sa baignoire que deux cygnes d’argent ornaient d’un style et d’un goût exquis ; elle achevait de se coiffer ; mais d’ailleurs presque nue,