Page:Cuisin - La Galanterie sous la sauvegarde des lois, 1815.djvu/64

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de mes ordres et de mes intentions. Rosalie, une des premières divinités de mon temple, est, sans orgueil, parée de sa jeunesse et de ses attraits ; elle se plaît souvent, vous le savez, à se mêler parmi les simples mortels, mais elle est bientôt reconnue à l’odeur d’ambroisie qu’elle répand à la ronde… — Il n’y a donc que les classes élevées et opulentes qui connaissent véritablement mon sérail de la bonne compagnie, poursuivit madame L*** dans son discours d’apologie et d’éloges ; et voilà la raison pour laquelle le public, en général toujours superficiel et léger dans ses observations, juge si inconsidérément de mon voluptueux pensionnat ; c’est qu’il prononce ses opinions d’après la montre, d’après les seuls objets d’étalage, sans examiner à fond le riche harem dont