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Page:Cuisin - Paris galant, la vie de garçon dans les hôtels garnis, 1823.djvu/7

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iv
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riverait-il ? grand Dieu ! D’abord, ma maigreur excessive, ou mon marasme, qui craignent infiniment le duvet du pavé et l’édredon d’un coucher à la belle étoile, en souffriraient beaucoup ; ensuite, débusqué de mes kiosques philosophiques, ne pouvant plus faire jouer mes vrilles sur ces légères cloisons qui masquent tant de jolis petits secrets, la postérité ignorerait pour longtemps ce qui se passe dans les hôtels garnis ! Hélas ! quelle perte irréparable pour les grands intérêts de l’histoire ! On ne saurait plus ce que fait, ce qu’est devenue la belle Hortense, fille d’un honnête marchand de la province, imprudemment amourachée d’un beau capitaine de dragons, qui, après le rapt le plus scandaleux du domicile patrimonial, a planté là notre trop sensible aventurière, fatigué d’abord de ses tendresses, ensuite du jeûne, de la misère (tombeau des illusions), qui suivent ordinairement ces grands coups romanesques !