Page:Cultru - Un empereur de Madagascar au XVIIIe siècle - Benyowszky.djvu/201

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Nota. – M. Gareau apportera tous ses soins pour compter les outils et constater la dépense qu’il fera en conséquence de ses ouvrages.


Lettre de M. le baron de Benyowszky à M. Gareau, concernant le chemin à construire de Louisbourg à Angontsy.

Les naturels du pays nous ayant représenté que l’impraticabilité des chemins interdisait la communication du commerce de ce pays avec les Seclaves, d’ailleurs cette communication devenant très avantageuse à notre gouvernement pour le commerce d’exportation, il est ordonné au sieur Gareau de suivre l’expédition du sieur Mayeur, interprète, et d’employer tous les marmites à faire un chemin commode depuis Louisbourg jusqu’à Angontsy, en observant de faire le moins de dépenses qu’il pourra, et d’apporter tous ses soins pour l’économie et, afin que les noirs puissent être bien conduits, nous avons donné ordre à notre major de vous fournir un détachement pour la conduite des travailleurs.

Fait en notre gouvernement de Louisbourg, le 10 juin 1774.


État des dépenses employées à l’exécution du chemin de Louisbourg à Angontsy, au travers des bois, marais, montagnes et rivières, à 34 lieues de longueur conformément à l’ordre ci-dessus.

260 hommes employés cinq mois 15 sols par jour, en effets de traite, faisant 69,000 journées, ci 29,250 liv.

De l’autre part 23,810

Idem du chemin de Louisbourg à 28 lieues au travers des marais et plaines, 80 hommes employés 73 jours à 20 sols, 5,840 journées 5,840

58,900 liv.
  • Dépense très considérable, très inutile, et qu’il ne nous a pas été possible de vérifier. Nous n’avons vu de chemins nulle part. Il est très vrai qu’avant d’arriver à celui-ci il faut traverser la rivière et le bras de mer du fond de la baie.

Il est ordonné au sieur Gareau, ingénieur, de faire exécuter le projet de la plaine de Vallé Amboak, autrement Plaine de Santé, de faire combler les bas-fonds et faire les saignées et défrichés nécessaires pour rendre l’air plus sain et le terrain propre à la culture. Il fera les édifices nécessaires et élèvera un fort sur la montagne qui domine la plaine. Bien entendu que pour la facilité des mouvements, il fera