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F
Le son de F n’existe pas dans la langue des Algonquins, ils tâchent d’y suppléer au moyen du P ; c’est ainsi qu’ils diront Jozep, au lieu de Joseph, Jozepin[1] au lieu de Joséphine, Pinip, Panansawe, Bonipas, au lieu de Philippe, François, Boniface. Pour « Félicité, Euphémie, Philomène, » on dit et on écrit : Penisite, Epemi, Pinomen, en prononçant s, e et n final suivant l’usage adopté dans ce Lexique.
G
G algonquin est toujours dur, comme le gamma grec, comme le ghimel hébraïque. Ainsi les syllabes gi, ge se prononcent comme en français, gui, gue.
*GA (gat devant une voyelle), signe de la première et de la seconde personne du futur de l’indicatif :
Ninga pap, je rirai ;
Ninga papimin, nous rirons ;
Kiga pap, tu riras ;
Kiga papim, vous rirez ;
Ningat ija, j’irai ;
Ningat ijamin, nous irons ;
Ki gat ija, tu iras ;
Ki gat ijâm, vous irez.
GA, mère. Ce mot est irrégulier, on dit :
- ↑ Prononcez : Josépine. Voy. ci-devant la prononciation de E et ci-après celle de N.