Page:Curchod - Réflexions sur le divorce, 1881.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
28
ÉTUDE

pieux et tendre des souvenirs de l’amour et des espérances de la foi.

Nous n’analyserons pas, nous n’apprécierons pas en détail un ouvrage trop peu connu, car il n’a pas été réimprimé depuis 1802[1] et il a échappé, à notre étonnement et à notre regret, aux honneurs si mérités de la discussion à laquelle a donné lieu à la Chambre des députés une inopportune tentative de restauration du divorce[2].

Nous préférons donner quelques extraits de l’opinion d’un juge des plus compétents, des plus autorisés sur la matière, et qui, tout en contredisant Mme  Necker sur quelques points, lui a rendu un hommage sincère d’admiration. Le mot n’est pas trop fort pour traduire l’impression produite, dès

  1. Réflexions sur le Divorce, par Mme  Necker. À Lausanne, et se trouve à Paris, chez Aubin et Desenne, in-8o de 96 pages imprimé à Paris par J. M. Chevet. — Le même, nouvelle édition. Paris, Ch. Pougens, an X-1802, in-8o de 104 p.
  2. Le rapport sur la proposition de M. Naquet par M. Léon Renault a été déposé le 15 janvier 1880. La discussion a eu lieu le 8 février 1881. La majorité qui a repoussé l’adoption a été assez faible. La question a cessé d’être à l’ordre du jour de la Chambre, mais non à l’ordre du jour de l’opinion, et tout porte à croire qu’elle sera de nouveau posée à la prochaine législature.