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sur un appareil
pour la
détermination des constantes magnétiques

En commun avec C. chéneveau.[1]

Bulletin des séances de la Société française de Physique, séance du 3 avril 1903 et Journal de Physique, 4e série, t. II, 1903, p. 796,


Cet appareil est destiné à mesurer les coefficients d’aimantation spécifique des corps faiblement magnétique et diamagnétiques[2].


I. — PRINCIPE ET DESCRIPTION.


On mesure à l’aide d’une balance de torsion la force qui s’exerce sur un corps lorsqu’il est placé dans un champ magnétique non uniforme créé par un aimant permanent. La force est maximum pour une certaine position du corps par rapport à l’aimant : c’est cette position que l’on utilise dans les mesures. Le champ est créé par un aimant permanent , de forme annulaire, à pièces polaires biseautées et à entrefer assez étroit (fig. 1 et 2). Le corps est placé dans un tube de verre fixé à l’une des extrémités d’une tige

  1. Communication faite à la Société française de Physique, séance du 3 avril 1903.
  2. Nous rappellerons que le coefficient d’aimantation spécifique est le rapport de l’intensité d’aimantation spécifique ( moment magnétique ; masse) au champ magnétisant.