suivant une loi d’allure exponentielle qui est la même pour tous les corps et qui est représentée par la formule suivante[1] :
I0 étant l’intensité initiale du rayonnement au moment
où l’on retire la lame de l’enceinte, I l’intensité au
temps t ; a est un coefficient numérique a = 4,20 ; Θ1
et Θ2 sont des constantes de temps Θ1 = 2420 secondes,
Θ2 = 1860 secondes. Au bout de 2 ou 3 heures cette loi
se réduit sensiblement à une exponentielle simple : l’influence
de la seconde exponentielle sur la valeur de I ne
se fait plus sentir. La loi de désactivation est alors telle
que l’intensité du rayonnement baisse de la moitié de sa
valeur en 28 minutes. Cette loi finale peut être considérée
comme caractéristique de la désactivation à l’air
libre des corps solides activés par le radium.
Les corps solides activés par l’actinium se désactivent à l’air libre suivant une loi exponentielle voisine de la précédente. Mais cependant la désactivation est un peu plus lente[2].
Les corps solides activés par le thorium se désactivent beaucoup plus lentement ; l’intensité du rayonnement baisse de moitié en 11 heures[3].
Désactivation en enceinte close. Vitesse de destruction de l’émanation[4]. — Une enceinte fermée activée par le radium et soustraite ensuite à son action, se désactive suivant une loi beaucoup moins rapide que celle de la désactivation à l’air libre. On peut, par exemple, faire l’expérience avec un tube en verre que l’on active