Quand la limite a été observée, on peut en déduire une valeur approchée de la vitesse de chute et de la grosseur des particules. On peut faire une théorie approchée du phénomène, en admettant que, conformément aux indications de l’expérience, la production des agglomérations n’a pas lieu dans la couche de gaz où se fait la diffusion, mais qu’en dehors de cette couche la production est uniforme dans le volume. On peut aussi admettre une vitesse de chute constante et la même pour toutes les particules.
Soient alors la distance comptée à partir de la lame inférieure (fig. 89), la concentration des particules à cette distance, l’écartement des lames et
la distance limite relative à la diffusion
dans les conditions de l’expérience. Soit le nombre des particules
formées par unité de temps et de volume dans la région utile
comprise entre et Dans un élément de volume
compris entre les plans et et ayant comme base l’unité
de surface, particules sont formées par unité de temps, et la
destruction spontanée en fait disparaître . D’autre part, le
nombre des particules qui, par unité de temps, traversent en
tombant la face inférieure est et le nombre de celles qui
traversent la face supérieure est
d’où un accroissement du nombre des particules dans l’élément de volume. Quand le régime permanent est établi, la concentration reste stationnaire, et l’on peut écrire
En intégrant cette équation et en remarquant que pour