cette température augmente rapidement jusque vers 830° ; il se produit ensuite une perturbation qui amène une diminution de et un minimum est atteint vers 900° ; ce minimum est suivi d’une nouvelle augmentation rapide qui se poursuit jusqu’à la température de fusion vers 950° ; à cette température atteint la valeur c’est-à-dire que l’émanation est totalement dégagée par le sel fondu. On peut penser que la perturbation qui a lieu au voisinage de 900° est occasionnée par une transformation moléculaire du sel qui semble se produire à cette température.
Des résultats analogues ont été obtenus avec le fluorure de baryum radifère ; toutefois la valeur de ne devient appréciable que vers 600°. On constate également, dans la courbe relative au fluorure, un crochet analogue à celui qui se produit avec le chlorure.
Ainsi l’émanation peut être émise par le sel autrement que par un phénomène de diffusion ; cette émission, qui augmente avec la température, ne dépend pas de la quantité d’émanation présente, mais seulement de la quantité
de radium ; il existe donc une sorte de
pouvoir émissif qui est fonction de la température, et que l’on
pourrait être tenté d’interpréter comme un phénomène de pro-