on constate qu’elle est plutôt déterminée par l’excès de la quantité présente sur celle qui aurait été accumulée pendant le même temps à la température Plusieurs expériences de ce genre sont représentées par la courbe de la figure 70. L’accumulation a lieu à la température ordinaire ; après un temps déterminé (environ 20 heures), la température est portée à 729° pendant quelques
heures, et l’émanation
disponible est retirée à des intervalles de temps rapprochés ;
ensuite on laisse le sel reprendre la température ordinaire. On peut
calculer la quantité d’émanation contenue dans le sel à un moment
donné et la représenter par une courbe en fonction du temps. On
voit que cette courbe présente des crochets ; la quantité absorbée
passe par un minimum et augmente ensuite suivant une loi
qui tend à se confondre avec la loi d’accumulation à la température
de 729°, laquelle est représentée par une courbe tracée
en pointillé sur la figure. La quantité absorbée à une température
après un temps est donc la même, que la température ait été
établie dès le commencement de l’accumulation, ou qu’on ait
d’abord accumulé à froid, puis chauffé à la température pendant
un temps convenable.
Pour rendre compte de ces expériences, M. Kolowrat a proposé l’explication suivante : les molécules d’émanation formées pendant un temps donné peuvent être en partie absorbées par le sel, mais toutes les molécules ne sont pas retenues avec le même degré de cohésion ; celles qui sont retenues plus énergiquement ne peuvent