dans la deuxième ligne, la proportion de rayons pour 100 transmise par une lame d’aluminium ; dans la troisième ligne, la proportion de rayons pour 100 transmise par deux lames du même aluminium.
Distance AT |
3,5 | 2,5 | 1,9 | 1,45 | 0,5 |
Proportion de rayons transmis par une lame |
0 | 0 | 5 | 10 | 25 |
Proportion de rayons transmis par deux lames |
0 | 0 | 0 | 0 | 0,7 |
Dans une autre expérience on a obtenu les nombres suivants :
Distance AT en centimètres |
0 | 1,5 | 2,6 |
Proportion de rayons transmis par l’écran |
76 | 66 | 39 |
Dans ces expériences, la distance des plateaux P et P’ était de 3cm. On voit que l’interposition de la lame d’aluminium diminue l’intensité du rayonnement en plus forte proportion dans les régions éloignées que dans les régions rapprochées.
L’effet est encore plus marqué quand la distance des plateaux n’est que de 0cm,5 ; la fraction du rayonnement transmise par la lame d’aluminium est en ce cas de 47 pour 100, et, à travers deux lames, elle est de 5 pour 100 du rayonnement primitif.
Ainsi, pour les rayons du polonium la fraction du rayonnement absorbée par un écran donné croît avec l’épaisseur de matière qui a déjà été traversée par le rayonnement, mais cela a lieu surtout à partir d’une certaine valeur de la distance AT. Quand cette distance est nulle (le polonium étant tout contre la toile, en dehors ou en dedans du condensateur), il arrive que, de plusieurs écrans identiques très minces superposés, chacun absorbe la même fraction du rayonnement qu’il reçoit ; autrement dit, l’intensité du rayonnement diminue alors suivant une loi exponentielle en fonction de l’épaisseur de matière traversée, comme cela aurait lieu pour un rayonnement homogène et transmis par la lame sans changement de nature. Toutefois les résultats obtenus peuvent dépendre dans une certaine mesure du dispositif expérimental employé.
Voici quelques résultats numériques relatifs à ces expériences :
Pour une distance AT égale à 1cm,5, un écran en aluminium.