active, radium C, était fonction de la température. Cependant cette dernière supposition n’est pas nécessaire, et l’on peut expliquer complètement les résultats expérimentaux en admettant que la substance active est celle dont la vie moyenne est la plus courte[1],[2]. M. Schmidt a indiqué que, si l’on construit en représentation logarithmique les courbes
en utilisant les valeurs de comprises entre 4,3 et 0, on trouve
que, pour la courbe s’écarte peu d’une droite ; pour
elle se confond avec la droite caractéristique de la baisse finale,
cette droite pouvant d’ailleurs correspondre à une seule substance,
on a un mélange des deux substances en proportion convenable
(§ 172) ; pour on obtient une droite correspondant à
l’exponentielle dont la baisse est plus rapide. On peut donc expliquer
les résultats expérimentaux en admettant que jusqu’à 1100°
on a principalement volatilisation du radium B, mais que cette
substance décroît plus lentement que le radium C. Après une chauffe
à des températures au-dessous de 1100° on a sur le corps activé
une proportion qui va en décroissant quand la température de
chauffe augmente, ce qui revient à faire varier le coefficient en le
faisant décroître depuis 4,3 jusqu’à 0. On obtiendra alors des
portions de courbes qui diffèrent peu de portions de droites
d’inclinaison croissante, et parmi lesquelles se trouvent deux
vraies droites dont les coefficients caractéristiques sont
pour et pour Quand la température de chauffe
dépasse 1100° le radium C commence à se volatiliser plus rapidement ;
le coefficient pourra alors être augmenté et l’inclinaison
de la courbe diminuée, sans qu’il soit nécessaire d’admettre que
la constante ait été modifiée par l’action de la température.
En étudiant l’activité de fils chauffés, M. Bronson a obtenu comme baisse la plus rapide une baisse de moitié en 19 minutes. Il a admis que ce nombre caractérise la décroissance du radium C.
Ces résultats ont été entièrement confirmés par les expériences