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Substances.                               calculé.       observé.
 
  
15,6 15,5
 
  
15,8 15,9
 
  
16,4 16,4
 
  
16,8 17,3
 
  
16,8 17,1
 
  
16,7 16,9
 
  
17,7 17,5
 
  
16,7 16,5
 
  
16,8 16,8
 
  
17,5 17,5
 
  
18,9 18,9
 
  
18,6 18,5
 
  
19,4 19,1
 
  
10,8 10,8

L’étude de l’absorption des rayons par les liquides a conduit à des résultats analogues[1]. L’absorption pour un composé s’est montrée égale à la somme des absorptions pour les masses des éléments composants, l’effet produit par la couche liquide absorbante étant évalué par l’épaisseur de la lame d’aluminium dont l’interposition entre la source et la chambre d’ionisation détermine la même réduction d’intensité que l’interposition de la couche liquide étudiée. L’état moléculaire de la matière est sans influence sur le pouvoir absorbant. C’est ainsi que l’absorption exercée par deux couches liquides superposées, formées par des solutions de chlorure de baryum et de sulfate d’argent, séparées par une cloison mince, est la même que l’absorption qui est exercée par le système quand la cloison a été retirée et que, le mélange ayant été effectué, des dépôts de sulfate de baryum et de chlorure d’argent se sont formés dans le liquide.


Les Tableaux I, II, III, représentent les résultats obtenus par différents expérimentateurs pour les valeurs de et de relatives à différentes substances absorbantes. On peut constater que les valeurs obtenues de divers côtés présentent des divergences assez notables, qui dépendent probablement du dispositif expérimental employé.

  1. Borodowsky, Phil. Mag., 1910.