Page:Curwood - Le Piège d’or, trad. Postif et Gruyer, 1930.djvu/229

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ner. Une seconde forme humaine, sortie de la forêt, accourait à toutes jambes vers la cabane. Philip reconnut rapidement un homme blanc et marcha vers lui, le revolver au poing. Tous deux ne tardèrent pas à se trouver en face l’un de l’autre.

L’inconnu était d’une taille au-dessus de la moyenne. Il avait de longs cheveux roux, qui pendaient autour de son visage. Il était tête nue et sa figure était empourprée de sang. Tandis qu’il fixait Philip, ses yeux semblaient sortir de leurs orbites. Et Philip, laissant presque tomber son revolver, de stupéfaction, murmura, incrédule :

« Dieu du ciel ! Est-ce bien toi, Olaf Anderson ? »