Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/119

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avez pour sa fille ; et votre silence me paraissait une raison de plus pour croire à la passion qui vous absorbe.

» Cependant j’hésitais encore à vous en parler le premier ; mais une lettre de Mme de M** me dispense de toute discrétion. Vous avez fait sur elle l’impression que vous ferez toujours sur ceux qui vous connaîtront bien ; elle n’a trouvé qu’en vous ce qu’elle aurait pu souhaiter dans un gendre, et son désir le plus vif est de réaliser le vôtre. Mais elle est décidée à consulter le cœur de sa fille ; et avant de l’interroger, elle désire que vous puissiez vaincre l’espèce d’embarras que vous paraissez éprouver chaque fois que vous