Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/124

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idées, d’accomplir tous ses plans, de combler tous ses vœux ! Je ne pouvais comprendre comment un tel avenir ne s’était pas offert plus tôt à mes espérances.

» Je m’empressai de répondre au comte de T**, pour le remercier de sa sollicitude, et pour lui peindre des couleurs les plus vives la félicité inattendue que je lui devais.

» Une seule pensée troublait un bonheur si parfait, mais elle ne fit que passer, et cette lueur d’inquiétude s’évanouit dans la joie la plus pure. Il me semblait que j’avais été conduit par un fil invisible au point où m’attendaient depuis longtemps le comte de T** et cette femme qui s’était acquis tant