Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/134

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connu, et (quel comble de malheur !) d’un amour qui l’avait rendue importune à celui dont elle aurait voulu faire la félicité aux dépens de sa vie. Toutes les fois qu’elle me parlait de M. de M**, je voyais que le sentiment qu’il lui avait inspiré, vivait encore dans son cœur.

» Elle termina notre entretien par un éloge de M. de M**. Elle vanta sa loyauté chevaleresque, sa droiture, la noblesse de ses sentiments ; et je ne pouvais comprendre comment, avec tant de rapports, leurs âmes n’étaient pas plus unies. C’est qu’elles ne s’entendaient que sur les points qui décident de la conduite générale de la vie ; toujours d’accord dans les grandes occasions, elles étaient divisées par les événements de chaque