Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/194

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quoiqu’elle feignît de le méconnaître.

» Mais bientôt je retombais dans le désespoir, lorsqu’avec l’éloquence qui lui était naturelle elle me peignait sa passion pour M. de M** et sa tendresse pour sa fille.

» En vain mes discours trahissaient l’amour qu’elle inspirait, elle paraissait toujours en rapporter l’expression à mon sentiment supposé pour Mlle de M** ; et n’attribuant la perte de ma santé qu’aux continuels combats auxquels m’exposait une délicatesse chimérique, elle pensait que le seul moyen d’apporter remède à un état que l’indécision de mon esprit rendait chaque jour plus alarmant, était de fixer mon sort, en hâtant la conclusion du mariage ! Elle attendait donc avec