Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/226

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Je ne pouvais m’arrêter à aucun projet, et la passion même, quand je la consultais, ne me conseillait plus rien.

» J’arrivai chez Mme de M** au commencement de la soirée.

» Craignant les soupçons du monde et l’orgueil de M. de M**, elle avait cru ne devoir rien changer à ses habitudes.

» Ce salon éclairé, ce cercle, dont la maîtresse de la maison faisait les honneurs, à peu-près comme tous les jours, me causèrent en entrant une sorte d’étonnement : je ne m’étais pas préparé à retrouver tout à sa place.

» Rien n’est changé, pensai-je, et pourtant je me meurs.

» Mlle de M**, plus belle encore et plus parée que de coutume, était as-