Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/236

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« On annonça dans ce moment le prince de R**, dont l’arrivée tira Mme de M** de la position la plus pénible. Elle reprit sa lettre et se hâta de remercier l’étranger qui se retira aussitôt.

» À peine fut-il sorti, que Mme de M**, avec cette présence d’esprit qui n’abandonne jamais les femmes, tira de son sein la lettre qu’elle y avait remise, et la donnant à sa fille :

« Tenez, lui dit-elle, elle est de Mlle de B**, pensionnaire au couvent de ***, et qui vous demande de venir demain passer la soirée avec vous. »

» Mme de M** avait eu l’adresse de