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Page:Custine - La Russie en 1839 troisieme edition vol 1, Amyot, 1846.djvu/57

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SOMMAIRE DE LA LETTRE DEUXIÈME.


Progrès de la civilisation matérielle en Allemagne. Le protestantisme en Prusse. — La musique employée comme moyen d’éducation pour les paysans. — Le culte de l’art prépare l’âme au culte de Dieu. — La Prusse, auxiliaire de la Russie. — Rapport qui existe entre le caractère du peuple allemand et celui de Luther. — Le ministre de France en Prusse. — Correspondance de mon père, conservée dans les archives de la légation française à Berlin. — Mon père, à vingt-deux ans, nommé ministre de France près des cours de Brunswick et de Prusse en 1792. — M. de Ségur. — Le coup de couteau. — Indiscrétion de l’Impératrice Catherine. — Autre anecdote curieuse et inconnue relative à la convention de Pilnitz. — Mon père remplace M. de Ségur. — Son succès dans cette cour. — On le presse d’abandonner la France. — Il y retourne malgré les dangers qu’il prévoit. — Il fait deux campagnes comme volontaire sous son père. — Lettres de M. de Noailles, alors ambassadeur de France à Vienne. — Ma mère. — Sa conduite pendant le procès du général Custine, son beau-père. Elle l’accompagne au tribunal. — Danger qu’elle y court. Le perron du palais de justice. — Comment elle échappe au massacre. — Les deux mères. — Mort du général. — Son courage religieux. — La Reine le remplace à la Conciergerie. — Souvenirs de Versailles au pied de l’échafaud. — Mon père publie une justification de la conduite du général. — On l’arrête. — Ma mère prépare l’évasion de son mari. — Dévouement de la fille du concierge. — Héroïsme du prisonnier. — Un journal. — Scène tragique dans la prison. — Mon père, martyr d’humanité. — Dernière entrevue dans une salle de la Conciergerie. — Incident bizarre. — Premières impressions de mon enfance. — Le gouverneur de mon père frappé d’apoplexie en lisant dans un journal la mort de son élève.