veau, et de la face, qui se compose des deux mâchoires et des réceptacles des organes des sens.
Leur tronc est soutenu par l’épine du dos et les côtes.
L’épine est composée de vertèbres mobiles les unes sur les autres, dont la première porte la tête et qui ont une partie annulaire et forment ensemble un canal, où se loge cette production médullaire d’où naissent les nerfs, et qu’on appelle moelle de l’épine.
Le plus souvent l’épine se prolonge en une queue, en dépassant les membres postérieurs.
Les côtes sont des demi-cerceaux qui garantissent les côtés de la cavité du tronc ; elles s’articulent par une extrémité aux vertèbres, et d’ordinaire elles s’attachent en avant au sternum, mais quelquefois aussi elles n’embrassent point tout le tronc, et il y a des genres où elles sont à peine visibles.
Il n’y a jamais plus de deux paires de membres ; mais elles manquent quelquefois l’une ou l’autre, ou toutes les deux ; leurs formes varient selon les mouvements qu’elles doivent exécuter. Les membres antérieurs peuvent être organisés en mains, en pieds, en ailes ou en nageoires ; les postérieurs, en pieds ou en nageoires.
Le sang est toujours rouge et paraît avoir une composition propre à entretenir cette énergie de sentiment et cette vigueur de muscles, mais dans des degrés divers, et qui correspondent à la quan-