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imaginé leur nom, du mélange où ils étaient confondus auparavant, parmi les mollusques, les testacés et les zoophytes, et les avoir rapprochés dans l’ordre naturel ; leurs genres mêmes n’ont acquis quelque clarté que par les déterminations que j’en ai données dans le Dictionnaire des sciences naturelles et ailleurs.

Je ne parlerai point des trois classes contenues dans le troisième volume : M. Latreille, seul auteur de cette partie, si l’on en excepte quelques détails d’anatomie que j’ai intercalés dans son texte, d’après mes observations et celles de M. Ramdohr, exposera dans un avertissement ce que son travail a de particulier.

Quant aux zoophytes qui terminent le règne animal, je me suis aidé, pour les échinodermes, du travail récent de M. de Lamarck ; et pour les vers intestinaux, de l’ouvrage de M. Rudolphi, intitulé Entozoa ; mais j’ai fait moi-même l’anatomie de tous les genres, dont quelques-uns n’ont encore été déterminés que par moi. Au reste, il existe sur l’anatomie des échinodermes un travail excellent de M. Tiédemann, que l’institut a couronné il y a quelques années, et qui paraîtra bientôt ; il ne laissera rien désirer sur ces curieux animaux. Les coraux et les infusoires n’offrant presque point de prise à l’anatomie, j’en ai traité fort brièvement. L’ouvrage nouveau de M. de Lamarck suppléera à ce qui me manque[1].

  1. Je reçois à l’instant même l’Histoire des Polypiers coralligènes flexibles, de M. Lamouroux, qui donnera elle-même un excellent supplément à M. Lamarck