Page:Cuvier - Règne animal 1829 vol I.djvu/39

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complètement un semblable travail, ce pinax du règne animal, qui devient de jour en jour plus nécessaire, pour en discuter les preuves et pour fixer la nomenclature définitive que l’on adopterait, en la faisant reposer sur des descriptions et des figures suffisantes, il faudrait un espace beaucoup plus grand que celui dont je peux disposer, et un temps que d’autres ouvrages réclament impérieusement. C’est dans l’histoire des poissons, que j’ai commencé à publier avec le secours de M. Valenciennes, que je me propose de donner une idée de ce qu’il me semble que l’on pourrrait faire sur toutes les parties de la science. Je ne prétends en offrir ici qu’un tableau abrégé, ou même une simple esquisse : heureux si je parviens rendre cette esquisse correcte dans toutes ses parties !

Divers tableaux du même genre ont été publiés sur quelques classes, et je les ai étudiés avec soin pour perfectionner le mien. La Mammalogie de M. Desmarets, celle de M. Lesson, le traité sur les dents des quadrupèdes de M. Frédéric Cuvier, la traduction anglaise de ma première édition par M. Griffith, enrichie de nombreuses additions, surtout par M. Hamilton Smith ; la nouvelle édition du Manuel d’ornithologie de M. Temmink, les fragments ornithologiques de M. Wagler, le tableau des reptiles de feu Merrem, et la dissertation sur le même sujet de M. Fitzinger, m’ont principalement été utiles pour les animaux vertébrés. L’Histoire des animaux sans vertèbres de M. de Lamarck, la