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Page:Cydno la Lesbienne - Les tendres épigrammes, 1922.djvu/66

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XV

LA DÉFAITE DE CYDNO


Nous luttons, nues, la grande Euryméduse et moi, dans la prairie matinale.

La rosée mouille encore, sperme divin, les boutons d’or et les coquelicots. Sa fonction n’est-elle point d’attester, scintillante, l’amoureux mystère nocturne ?

Les sœurs, en déshabillé de gaze, ont fait le cercle autour du combat.