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XVI

LA RONDE


Le bel automne caresse avec une pétulance printanière la pelouse des Nymphes, au sommet de la colline des Kitharèdes, entre l’éther et l’azur marin.

Debout, au centre, en simarre jaune, je chante les odes secrètes de la divine Éléphantis, que j’ai retrouvées dans un tombeau crétois.

Les sœurs, vêtues d’émeraude flot-