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Page:Cyrille de Jérusalem, Œuvres complètes, trad. A. Faivre, 1844 tome 2.djvu/5

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Les pas de Jésus-Christ marqués sur le Golgotha. – Suite des témoignages. – XL. Vertu secrète de la croix pour attirer les fidèles à la parole de Dieu. – XLI. Triomphe de la croix sur les barbares et les Gentils. Péroraison.
Domine, quis credidit auditui nostro : et brachium Domini cui revelatum est ? Sicut ovis ad occisionem duclus est, etc. (Is. 53, 4, 7.) « Seigneur, qui est-ce qui a cru à ce qu’il nous a entendu prêcher, et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé ? Il a été mené à la mort « comme une brebis. »
I. Sans doute tous les actes qui constituent la vie de Jésus-Christ, sont autant de titres de gloire qui appartiennent exclusivement à l’Église catholique. Mais la gloire des gloires est incontestablement pour elle la croix de son divin Maître. Ce qui faisait dire à l’Apôtre des nations : À Dieu ne plaise que je me glorifie en autre chose qu’en la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ. (Gal. 6, 14.)
Rendre la vue à l’aveugle-né à Siloé (Jn. 9, 7) était un étonnant prodige. Mais qu’était-il cet aveugle auprès de tous ceux qui couvraient la terre, et dont il fallait dessiller les yeux ?
Rendre Lazare à la vie (Jn. 11, 30-44) après quatre jours de sépulture, est une œuvre qui surpasse, sans doute, toutes les forces de la nature ; mais ce bienfait se bornait à la seule personne du ressuscité. Qu’est-ce que Lazare comparé à cette masse prodigieuse d’hommes morts et plongés dans l’infection du péché ? (Eph. 2, 4.)