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Page:Cyrille de Jérusalem, Œuvres complètes, trad. A. Faivre, 1844 tome 2.djvu/64

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de colonnes, il fallut abattre une partie de la montagne, faire disparaître la première grotte ou vestibule. Et c’est sur cet emplacement ainsi élargi que fut élevée celte basilique assez vaste pour réunir tous les catéchumènes auxquels S. Cyrille adressa ses cinq mystagogiques. S. Epiphane prêcha plusieurs fois dans cette Église en présence d’an nombreux auditoire, sous Jean, successeur de S. Cyrille. (Foy. Hieron. Epist, lxi, aliter xxxviii. Voy. Catéch. xiv, 9.)
On peut consulter le voyage de Paul Lucas dans l’Asie Mineure, T. 2, pag. 12 et suiv, qui a visité plusieurs fois ce saint lieu, et en a fait une description exacte, tel qu’il est aujourd’hui.
« C’est, dit-il, une espèce de petite chambre presque quarrée par-dedans, haute de huit pieds, un pouce, depuis le bas jusqu’à la voûte, « longue de six pieds, un pouce ; et de quinze pieds, dix pouces, de large. La porte qui regarde l’orient n’a que quatre pieds de haut sur deux pieds, quatre pouces, de large. Cette porte se fermait par une pierre du même roc que celle du tombeau, et c’est sur cette pierre que les Princes des Prêtres appliquèrent leur sceau. »