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Page:D'Alembert - Opuscules mathématiques, Tome 1, 1761.djvu/9

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iii

AVERTISSEMENT.


Comme les diffêrens Mémoires contenus dans ces Opuſcules, exigent une lecture attentive & ſuivie, pour ſe mettre au fait des matières qui y font traitées, je me contenterai de donner ici une idée générale de ce qu’ils contiennent.

Dans le premier je fais voir contre M. Daniel Bernoulli, que la ſolutîon donnée par M. Taylor du Problême des Cordes vibrantes, eſt inſuffiſante & imparfaite, même avec l’extenſion ingénieuſe que M. Bernoulli y a donnée ; je prouve que la ſeule vraie ſolution de ce Problême eſt celle que j’ai trouvée le premier par une méthode ſinguliere & nouvelle, & que j’ai publiée dans les Mémoires de l’Académie de Berlin 1747. Je prouve de plus contre M. Euler, que cette ſolution, quoiqu’auſſi générale qu’il eſt poſſible, n’eſt cependant applicable qu’aux cas où la corde