Page:D'Allainval-Fagan-Chefs-d'oeuvre dramatiques de D'Allainval et Fagan-1823.djvu/44

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C'est un emprunteur d'argent, et je veux quitter le commerce.

le marquis

Non pas, non pas ; gardez-le toujours : cela vous désennuiera, et j'aurai quelquefois le plaisir de vous aller visiter dans votre caisse... Allez, allez faire affaire avec le commandeur.

madame abraham

Vous laisserais-je seul vous ennuyer ?

le marquis

Non, non, je ne m'ennuierai point.

madame abraham

C'est pour un instant, et j'entends ma fille.


Scène XIV

le marquis

Les sottes gens, marquis, que cette famille ! Il y aurait, ma foi, pour en mourir de rire... Mais il y a déjà huit jours que cette comédie dure, et c'est trop. Heureusement elle finira ce soir. Sans cela, je désespérerais d'y pouvoir tenir plus longtemps, et je les enverrais au diable, eux et leur argent. Un homme comme moi l'achèterait trop.