Page:D'Arconville - Mélanges de littérature, de morale et de physique.djvu/176

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J1 RAduire un ouvrage d’un genre aufîî rebattu que celui que j e donne aujourd’hui au public , paroîtra peut-être à bien des gens une occupation auffi frivole qu’inutile. On penfera que j’ai perdu mon temps, & qu’on le perdroit encore davantage en prenant la peine de le lire : je ne fais fi l’on aura raifon. Cependant fans vouloir m’ériger en cenfeur des goûts & des* façons de p enfer , je crois pouvoir avancer que les réglés* /n • • • G nj.

14I ? Avertissement. qu’on doit fuivre pour vivre heureux dans le monde , fans reproche de la part des autres ,, ni de foimême , font des v objets fi intéreffants , qu’on ne fauroit trop multiplier les moyens qui peuvent y conduire. Je n’ignore pas que tous les livres de morale qui ont paru dans tous les liecles & dans toutes les langues n’ont pas jufqu’à préfent réformé le genre humain , 8c que les hommes n’en font pas meilleurs mais li ces ouvrages n’ônt pas été capables de les rendre plus vertueux , ils ont du moins contribué à leur faire refpeéter la vertu. Quand les Philofophes qui ont travaillé fur cette importante matière ^ n’en auroient point re-