Page:D'Arconville - Mélanges de littérature, de morale et de physique.djvu/515

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vaſte ſolitude, où nous marchons entourés de précipices. Nos regards effrayés ne rencontrent que des ſpectres hideux, des cadavres & des tombeaux. Les fêtes les plus brillantes ſe métamorphoſent à nos yeux en pompes funèbres ; nous portons un morne ſilence au milieu des cercles où tout ſemble reſpirer la joie. En un mot, ſi cette faculté de l’ame nous donne quelques plaiſirs, ils ſont bien rachetés par les maux qu’elle nous cauſe.


Fin du Tome premier.